Les témoignages le répètent…
Permiers symptômes il y a 10 ans : brûlures en permanence à la vulve, pendant et en dehors des rapports. J’étais dans une errance médicale alors seule, j’ai essayé de trouver des petites solutions. Et j’ai eu des améliorations… Jusqu’à ce qu’une nuit, les brûlures à la vulve sont devenues ingérables. C’est là, après 9 ans de douleurs, que j’ai enfin obtenu le diagnostic de la vulvodynie !
Gwen
J’ai toujours eu mal pendant les rapports sexuels mais j’étais dans le déni de mes douleurs. Je voulais tant être « normale » ! Mes relations ne duraient que quelques mois car comment aimer quelqu’un qui t’aide à détruire ton intimité ? Puis j’ai rencontré un garçon avec qui j’ai pu me respecter et ce fut le début d’un grand processus. J’ai finalement été diagnostiquée d’une vestibulodynie et entamé une prise en charge.
Rose
C’est à 13 ans que j’ai découvert mes douleurs. Mon premier essai d’introduction d’un tampon s’est soldé sur un échec avec de vives douleurs. Je pensais être la seule, je gardais ça secret et je culpabilisais. Une gynéco m’a dit « on sait pas, c’est comme ça, bonne jounrée. Mais j’ai persisté et j’ai fini par savoir ce que j’ai : vulvodynie et vaginisme. Poser des mots sur mes maux a été un vrai soulagement !
Lucie
Nos douleurs son réelles.
La vulvodynie est réelle. La vestibulodynie est réelle. Les douleurs périnéales sont réelles. Elles ne sont pas dans nos têtes. Et elles demandent d’être entendues.
Corpsjetecoute 